La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires, Tim Burton

9782264048738

Titre : La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires

Auteur : Tim Burton

Édition : 10/18

Date de parution : 1998

Quatrième de couverture : Fidèle à son univers d’une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une étonnante famille d’enfants solitaires, étranges et différents, qui ne tarderont pas à nous horrifier, à nous émouvoir et à nous faire rire. Un livre pour l’enfant qui est en nous. 

Ce que j’en pense : Je voue une très grande passion pour Tim Burton ! Son travail est fabuleux, son univers à la fois sombre mais tellement poétique est vraiment génial ! Je pense qu’à ce jour c’est vraiment mon réalisateur préféré. C’est grâce à lui que j’ai découvert, dans Charlie et la Chocolaterie, Helena Bonham Carter, l’une de mes actrices favorites ! 

Mais parlons de ce petit bijou qu’est La Triste Fin du petit enfant huître et autres histoires ! Il s’agit d’un recueil de 23 poèmes écrit par Tim Burton. Ces poèmes ne sont pas très longs et sont quasiment tous illustrés par le réalisateur. Si son nom n’était pas écrit en gros sur la couverture, on aurait pu facilement deviner qu’il s’agissait de l’œuvre de Burton rien qu’avec les illustrations. 

Chacun de ces petits poème racontent une histoire affreuse, presque triste sur des enfants-monstres, mais avec beaucoup d’humour noir, un des ingrédients de Tim Burton. Même si chaque histoire se termine souvent de manière tragique, l’humour noir arrive à lui donner un côté pourtant attendrissant et drôle. 

Comme je possède l’édition bilingue, il y a à la fois le poème original écrit par Tim Burton ainsi que la traduction de René Belletto. Et du coup, le seul point un peu sombre que je pourrais émettre, c’est que la traduction en français me parait bizarre. Après ça reste de la poésie et je pense que c’est toujours quelque chose d’extrêmement difficile à traduire, mais j’avais l’impression de mieux comprendre le poème en anglais qu’en français.

C’était une lecture très rapide (20 minutes à peine !), mais j’ai adoré ce livre ! En même temps c’était pas difficile, je suis une très grosse fan de ce qu’il fait. Pour le moment j’ai pu regarder à peu près 2 tiers de ses œuvres, qu’il en soit le réalisateur, le scénariste ou le producteur, et il n’y a pas un film qui m’ait vraiment déçu. 

Je vais terminer cet article avec mon poème préféré de ce recueil, celui que je trouve un peu moins sombre que les autres et qui m’a fait sourire. La traduction française pourra peut-être vous donner une idée de ce que j’entends par « bizarre », bien que ce poème soit celui avec la traduction la moins « bizarre ».

Brie Boy
Brie Boy had a dream he only had twice,
That his full, round head was only a slice.
The other children never let Brie Boy play…
… but at least he went well with a nice Chardonnay.

L’Enfant Brie
L’Enfant Brie rêva (deux fois, pas plus) que sa tronche
pleine et ronde n’était plus qu’une tranche.
Le droit de jouer avec eux, les autres enfants jamais ne le lui donnaient,
mais au moins Brie s’accordait bien avec un bon Chardonnay.

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